ça fait 3 nuits que je dors parfaitement
Hé! content de savoir que tu as bien roupillé, Babakohz
Ce terme, qu'on pourrait traduire par "variété autochtone" désignes les lignées pures non hybridées, les souches locales sauvages en somme.
Une landrace est une variété locale qui s'est développée pendant des générations en s'adaptant à son environnement naturel. Les landraces sont généralement hétérozygotes (diversité génétique), contrairement aux lignées pures qui sont homozygotes (consanguinité). Les lignées pures ne sont pas obligatoirement issues de variétés autochtones, on peut parfaitement créer une lignée pure à partir d'un hybride. Pour obtenir une lignée pure
inbredline (également appelée
lignée fixée), il y a deux solutions:
- croisement par autofécondation pendant 6 ou 7 générations (pour les plantes
autogames)
- croisement par fécondation croisée entre individus issus des mêmes parents pendant au moins 20 générations (pour les plantes
allogames)
L'on peut éventuellement croiser deux hybrides entre eux et on obtient donc un poly-hybride ; ce genre de travaux est surtout l'apanage des "mauvais" breeders, qui vont surfer sur la renommée de certaines variétés célèbres pour les croiser entre elles et sortir des génétiques commerciales parfaitement instables, mais qui "sonnent" bien.
Notes toutefois que de bons travaux stables et intéressants existent en poly-hybridation mais ils sont plus rares...
Je profite de ta citation pour expliquer un peu tout ça a notre ami babakozh

Les croisements entre hybrides sont très courants en Hollande. Par exemple, on trouve nombre de croisements avec la Skunk. Cette variété est un hybride d'afghane et de colombienne, on la retrouve croisée avec une quantité impressionnante d'autres variétés, hybrides ou pas.
Des hybrides connus, on peut en citer beaucoup: la Jack Herer, la White widow, la Neville Skunk, la Medicine man, etc, etc.... en gros, la majorité des variétés dite «commerciales» sont des hybrides ou des polyhybrides. La qualité est au RV, bien entendu, mais au bout de plusieurs années de culture, on voit bien qu'on tourne en rond à cultiver toujours les mêmes génétiques et les mêmes souches croisées et recroisées entre-elles.
Depuis quelques années la tendance s'est portée sur les croisement d'hybrides et de polyhybrides. Du travail à but purement commercial et sans intérêt qui repose sur des croisements entre variétés hollandaises ou américaines réputées. En associant entre-elles ces variétés aux noms renommés, des nouvelles seedbanks ont trouvé le bon plan. Avec un marketing bien étudié, qui inclut la féminisation des graines, ces banques opportunistes ont explosé sur le marché.
Sur Cannabisonline, nous sommes plus portés sur les landraces ou variétés autochtones, celles qui sont à l'origine de tous les hybrides commerciaux que l'on trouve sur le marché. Nous apprécions aussi les hybridations entre landraces... sans pour autant faire du sectarisme vis-à-vis des polyhybrides
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