
Excellent !! merci l'ami et bienvenus par la même occasion
Je me posait justement des question sur les souches de centrafrique.....et on en voit jamais !!
Tu as un vrais trésor là !!

tu a beaucoup de graines encore ?
Elle est superbe cette femelle...mais je pense que 40 jours de plus, ce n'est pas assez.....on dirait une souche a 200j voire plus
Je suis vraiment curieux de la voir a la fin
ton ami t'en a dit plus sur cette variet ? gout, high
Pour le Centreafrique, le cannabis est arrivée par trois voies de "diffusion" primaire (10eme siecle peut être avant

)
une venant du nord, des ethnies soudanaise et tchadienne....et encore avant des commercant Arabe.....
une autre du sud-est, Kenya, Tanzanie, Malawi....et est arrivée en Centreafrique par le Congo/kinshasa...
et la dernière par le Congo/Brazzaville ,Gabon, Angola....les strain que tu peux trouver chez les Babinga en sont un exemple.....maintenant avec le brassage des peuples et les différente migration.... c'est pas facile de s'y retrouver.....
Je met un texte issu de mes recherche (c'est un vieux texte soyez indulgent avec certain "terme" sic

. ) :
. — DEVELOPPEMENT DU CANNABISME EN AFRIQUE
Sur la côte occidentale de l'Afrique, cette passion règne en quelques endroits isolés. On la trouve plus solidement établie dans les territoires habités par des nègres du Congo, par exemple dans le Liberia, au bord de la rivière Messurado, dans la région des steppes herbeuses d'Old Field, sur la Junk River, au bord du Fisherman Lake, dans le voisinage de Grand Bassam. Ils fument les feuilles fraîches dans des pipes où ils introduisent un morceau de charbon de bois incandescent. Mais ils fument aussi des feuilles séchées. Ils appellent le chanvre cultivé Diamba ”. La pipe se compose d'une calebasse dont la tige, ouverte à son extrémité, sert d'embouchure et dont la large panse est pourvue d'un trou où s'adapte le fourneau en argile.
Sur les bords de l'Ogoué inférieur les lninga fument le chanvre, alors que leurs voisins les Fan ne le fument pas.
Sur la côte du Loango, on fume dans des narghilés (pipes à eau) les feuilles et les graines du chanvre qui, selon les exemplaires que j'en possède, sont vendues en gros rouleaux, ressemblant à des saucisses et enveloppés dans de la filasse. En Angola les différentes tribus ne fument pas toutes le chanvre de la même manière. Les Ngangela, par exemple, le fument rarement et se cachent. Les Tjivokvé le fument passionnément avec des pipes à eau. Plus au sud, on arrive b une zone où fumer le chanvre est devenu une coutume populaire. Il s'agit ici des Bergdammara des pays de Nama et de Dammara, des Ovambo et, à un plus haut degré encore, des Hottentots, des Buschimans et des Cafres. Le bonheur d'un Cafre est de rester couché toute la journée sur le dos et, à l'occasion, de fumer quelques bouffées de chanvre, de « dacha ». Les cafres Zoulous en mettent une poignée par terre. Ils la recouvrent de fumier allumé. Ils mettent par dessus le tout de la terre, creusant des deux côtés avec les doigts des trous d'aération, se couchent l'un après l'autre sur le ventre, et en aspirent quelques bouffées, en retenant la fumée dans leurs voies respiratoires, ce qui provoque toujours un violent accès de toux et une expectoration abondante. Au lieu de ce fourneau de terre, on se sert souvent aussi, comme narghilé, de cornes de coudou, de cornes d'autres animaux ou de calebasses. Les Boshimans fument le chanvre dans des pipes à tabac ordinaires. C'est de cette façon que les Haigum (c'est-à-dire les gens qui dorment dans la brousse) fument un chanvre qu'ils cultivent eux-mêmes et qui lui aussi s'appelle Haigum. Il apporte le sommeil dans la brousse. Les hommes et les femmes Auin fument aussi passionnément le chanvre, cultivé par les Cafres d'Oas et les Betschuans de Chansefeld, mais cultivé aussi par des colons blancs, et qu'ils se procurent par voie d'échange. A l'occasion, ils en font eux-mêmes une culture primitive. La culture et l'usage du chanvre s'étendent de plus dans l'Afrique centrale du sud, par exemple en Mambunda, Matabelé et Rhodesia, dans la région du Zambèze, chez les Makalolo, où, comme chez les Batoko, on appelle « Muto Kwane « le chanvre lui-même et l'usage de le fumer. Elle s'étend de plus dans le Mozambique (dans le Quelimane le chanvre s'appelle « Srama » ou « Dumo ») et surtout dans la région du Congo.
Dans cette zone apparaissent certaines relations entre la coutume de fumer le chanvre et des conceptions religieuses et des organisations nationales et rituelles, qui aboutissent b la constitution d'une sorte de secte fondée sur cet usage. On trouve sous diverses formes, en particulier chez les tribus Kassai, un culte de la « Riamba ». Les Baluba, par exemple, se réunissent de nuit pour fumer le chanvre au cours d'une cérémonie rituelle. Les adeptes du chanvre se constituent en une secte chez une partie des Baluba, voisine des Bachilanges au bord du fleuve Lulua. Ils s'entre-appellent « amis ». De grandes surfaces autour de leurs villages sont cultivées en chanvre et suffisent à peine à leurs besoins. Une sorte de communisme préside à cette culture. Le culte du Riamba, que pratiquent les Baluba, a été introduit violemment par le chef Kalamba-Mukenge. Ils voulurent créer une religion nouvelle. On détruisit les anciens fétiches et on mit à leur place le chanvre comme un moyen magique et universel de protection contre toutes les injures de la vie et comme symbole de la paix et de l'amitié. Les partisans de Kalamba s'appellent pour cette raison Bena Riamba, et se saluent du mot Moio (vie). L'usage du vin de palmier leur est interdit, mais il leur est prescrit comme un devoir de fumer le chanvre. Suivant les descriptions de Wissmann, toutes les fêtes se célèbrent par des festins de Riamba et, en fumant la pipe de Riamba (une grande calebasse qui mesure jusqu'à un mètre de diamètre et dont chacun tire trois à quatre bouffées). On conclut des pactes d'amitié et on traite ses affaires. Si quelqu'un a commis un méfait, on le condamne à un certain nombre de pipes de chanvre. Il doit les fumer sous contrôle jusqu'à ce qu'il perde connaissance. La pipe accompagne les hommes en voyage ou à la guerre. Tous les soirs, les hommes se réunissent sur la Riota ou place principale pour fumer le chanvre. Le silence nocturne est habituellement troublé par les quintes de toux déchirantes des zélés fumeurs. A Luluaburg aussi le chanvre joue un grand rôle mais pas aussi important cependant que dans la région de Kalamba.
La coutume de fumer le chanvre est abondamment répandue aussi dans l'Afrique orientale, excepté la région comprise entre les lacs. Elle commence déjà à l'est du lac Tanganika.
Les Ouanyamouesi cultivent la plante en tous lieux. Ils fument le produit de leurs propres cultures dans des narghilés faits de calebasses et ils prisent aussi le haschisch. Ils appellent la plante Niemu. On la cultive en abondance sur la côte, par exemple à Khoutou et à Ousegoua. La consommation du chanvre est très considérable dans les régions qui entourent le lac Victoria, comme par exemple celle de Usukuma, de Ututwa, Ouganda, Rawirondo, Karagwe et Ukerewe. Les Wassinyanga, Waschasché, les gens de Nera, cultivent et fument le chanvre abondamment, tandis qu'il a peu pénétré certaines régions de l'Afrique orientale, comme par exemple la côte de Tanza. On le retrouve à nouveau très répandu chez les Nyam et dans le Kordofan où il existe sur les marchés, bien que l'usage en soit interdit. A Madagascar, le chanvre se nomme Vongony.
Voila....et désolé du pourrissage de ton topic...au pire j'éditerais...
A+
Bless'