Videos sur la génétique

[diabolocitrus]

salut,

voici 2 (bonnes) videos sur la genetique. se sont des conferences de pierre-henri gouyon. il explique ça bien et avec humour.

la 1ere est la plus generaliste. elle est destinée ceux du fond qu'ont pas lu les docs de rivalpo
http://www.brunop.be/vid_gouyon.html

la seconde est bien plus technique. filmée dans le public. faut suivre et surtout rien lacher en partie 2. plus qu'1h de marathon, c'est là le plus interessant.
d'ailleurs si quelqu'un comprend...
http://www.dailymotion.com/video/xd7v1n ... ismes_tech
http://www.dailymotion.com/video/xd7v4r ... ismes_tech

bon flim.

[Rivalpo]

Salut,

sympa le Pr Gouyon sinon c'est vrai que c'est long mais intéressant et pas vraiment compliqué.
Qu'est-ce que tu ne comprends pas ou quelles sont les parties qui te posent problème ? J'essaierai de te les expliquer

Il y a un point essentiel qu'il faut bien comprendre, c'est que l' hérédité mendélienne, monogénique ou monofactorielle, ne concerne que les caractères qualitatifs, les moins nombreux, régulés simplement par un gène (et ses deux allèles). La majorité des caractères, appelés caractères quantitatifs, sont polygéniques et dépendent de l'hérédité multifactorielle ou polygénique.

[diabolocitrus]

faut que je digere lentement tout ça: la partie 2 qui est plus difficile.
avec le temps ça va venir

Il y a un point essentiel qu'il faut bien comprendre, c'est que l' hérédité mendélienne, monogénique ou monofactorielle, ne concerne que les caractères qualitatifs, les moins nombreux, régulés simplement par un gène (et ses deux allèles). La majorité des caractères, appelés caractères quantitatifs, sont polygéniques et dépendent de l'hérédité multifactorielle ou polygénique.

ce genre de truc ça m'aide vachement!

[Rivalpo]

Sans vouloir me répéter, si je peux t'aider à comprendre et à digérer plus facilement
il faut juste que tu notes les passages qui te paraissent un peu complexes...En plus, ça fera profiter d'autres personnes qui ont peut-être les mêmes difficultés à bien saisir les propos du Pr Gouyon mais qui n'osent pas poster.

Il aborde Mendel juste après Darwin, à la minute 6:05 A La minute 10:00 environ jusqu'a 11:45, quand il parle de l'héritage de nos ancêtres, il faut comprendre que c'est la disjonction ou ségrégation allélique qui fait qu'en bout de chaine nous n'ayons hérité que d'un million de milliardième du génome de Charlemagne
Il est excellent et très pédagogue le Pr Gouyon. Pour ne rien gâcher, ses remarques avisées et sont sens de l' humour ravageur facilitent la compréhension de ses propos.
Vous remarquerez qu'il revient souvent sur l'information génétique que j'ai abordé sur le topic "Génétique pour tous". C'est extrêmement important de comprendre qu' un gène ce n'est qu' une information sous forme de segment d’ADN. Il n'existe pas en tant que vivant et il n'a pas d’apparence physique comme le chromosome.

Qu’est-ce qu’un gène ?

Un gène est un segment d’ADN caractérisé par une séquence de nucléotides. C’est cette séquence qui permet à la cellule de synthétiser une protéine à l’origine du phénotype.



Le Pr Gouyon aborde également la théorie du gène égoïste. En gros, les gènes nous utilisent égoïstement pour assurer leur propre reproduction. Nous ne somme que des supports mortels pour transporter les gènes

http://education.francetv.fr/videos/richard-dawkins-le-gene-egoiste-v111170



PS: pour info, chez l'humain il existe des maladies appelées mendéliennes, qui relèvent uniquement de l'hérédité mendélienne car elles ne sont régulées que par un seul gène

[diabolocitrus]

pour etre franc je decroche quand il aborde la genetique des populations (à partir de 20 minutes dans la seconde video "les mecanismes de l'evolution").
les formules me rebutent. j'admet tout ce qu'il dit, mais ça ne m'est pas assez familier pour jongler. on aime les proba ou pas.
pourtant c'est la partie la plus interressante, celle qui fonctionne à grande echelle.

par contre, sur l'ancien site de cbg, il y avait un article "selection semental" que je trouve plus pertinent que ceux de dj short et mr soul, plus recent aussi, ceci explique sans doute cela.
j'avais fait une traduction maladroite il y a quelques années sur cannaweed. c'était la 1eres fois que j'entendais parler d'heredité quantitative/qualitative. d'où le quote de ton post.
en gros, j'en suis là.

[Rivalpo]

La génétique des populations qui étudie les variations alléliques au sein d'une population (pas d'une lignée) est tributaire des calculs de probabilité. Par exemple, la loi de Hardy-Weinberg permet de faire des prévisions sur le génotype d'un individu lorsque l'on connaît la population dont il est issu.

Je te mets deux liens très instructifs sur le sujet

Génétique des populations - Université de Tours

CNRS/ Méthodes en génétique: caractère simples - hérédité complexe

par contre, sur l'ancien site de cbg, il y avait un article "selection semental" que je trouve plus pertinent que ceux de dj short et mr soul, plus recent aussi, ceci explique sans doute cela.
j'avais fait une traduction maladroite il y a quelques années sur cannaweed. c'était la 1eres fois que j'entendais parler d'heredité quantitative/qualitative. d'où le quote de ton post.
en gros, j'en suis là.

Oui, je l'ai conservée dans mes favoris depuis longtemps. Je la posterai dans le sous-forum Cannabiogen .

Par contre, je vais juste commenter le début

LA SELECTION SEMENTALE par kaiki
Sélectionner à partir de graines des mâles qui apportent des gènes favorables à une production de résine riche en cannabinoides est une des taches les plus compliquées, principalement pour 2 raisons: évaluer le niveau de puissance entre les lames nécessite du matériel de laboratoire couteux, notamment les techniques de chromatographies de type TLC, HPTLC ou GC.
La seconde raison est de confirmer qu'il s'agit bien d'un individu homozygote pour ce caractère et qu'il le transmettra de façon certaine. Fréquemment, les mâles qu'on rencontre sont hybrides et hétérozygotes, ils transmettent donc uniquement à une partie de la descendance le caractère de haute puissance.

Merci kaiki de me donner raison. J'arrête pas de dire et d'écrire que sans formation scientifique, ni moyens technologiques adaptés la sélection végétale trouve rapidement ses limites. Trouver sans marqueurs, ni QTL, un caractère polygénique et multifactoriel homozygote, c'est pas évident du tout. La plupart des caractères d'intérêt comme la teneur cannabinoides par ex. sont quantitatifs et n'ont plus grand chose à voir avec le principe d'allèle dominant et récessif valable pour les caractères monogéniques. Du coup, en voulant transmettre un caractère quantitatif on transmet ensemble aussi bien les gènes favorables que les mauvais ou les non intéressants.

Un autre lien pour bien comprendre tout ça. Le sujet principal est la consanguinité mais, parallèlement, l'auteur aborde aussi la transmission des caractères qualitatifs et quantitatifs. Clique ICI
.

[argos]

hola
merci pour toutes les réponses apportées Rivalpo, et aussi pour les questions posées diabolocitrus
je suis un peut dans le même cas, ou il y à un moment ou je décroche, mais il faut dire que de relancer le sujet, nous incite à lire, et relire(pour bien assimiler) tous sujets sur la génétique. bon il arrive un moment ou cela devient très complexe pour mon petit cerveau, mais une chose est sur, c'est très instructif
au plaisir de vous lire les potos
argos

[Rivalpo]

@argos: c'est extrêmement intéressant, mais ça commence à devenir pointu et si on désire approfondir encore plus, ça exige d'avoir des bases très solides en génétique et biologie. A notre niveau, et même à celui des breeders, on n'a pas vraiment besoin d'autant de connaissances. Comme je l'ai déjà dit, le breeding de cannabis est assez archaïque si on compare avec la véritable profession de sélectionneur végétal. Mais certains breeders autodidactes comme kaiki s'en sortent plutôt bien, même s'il reconnait que le recours aux outils technologiques faciliterait les sélections, souvent longues et fastidieuses pour un résultat parfois aléatoire qui, s'il n'est pas satisfaisant, oblige le breeder à recommencer tout le processus. Et puis, on aurait au moins des variétés qui correspondraient à la définition de ce terme, avec une belle homogéneité variétale, stables en reproduction et/ou multiplication et distinctes des autres, c'est-à-dire reconnaissable au premier coup d'oeil.


Le but de l’amélioration des plantes. Qu’est-ce qu’une variété ?

Du point de vue de l’amélioration des plantes, une variété peut être définie comme une population artificielle à base génétique plus ou moins étroite, voire réduite à un génotype, de caractéristiques agronomiques définies, et reproductible :

− c’est une population au sens d’un ensemble d’individus, même s’ils sont tous du même génotype ;

− elle est artificielle, au sens où elle est le résultat de l’intervention de l’homme pour sa création par le processus de sélection et pour son maintien ;

− elle est en général, pour les variétés modernes, à base génétique étroite, c’est-à-dire avec peu de fondateurs, ce qui en réduit la variabilité génétique interne (la base génétique d’une variété peut se mesurer par le nombre de gènes d’origine indépendante, non identiques, à un locus) ;

− elle doit avoir, en plus de ses caractères d’identification, des caractères agronomiques bien définis ;

− et surtout elle est reproductible, c’est-à-dire qu’elle doit pouvoir être reproduite en conservant toutes ses caractéristiques pendant toute la durée de sa commercialisation.

Cette reproductibilité est un caractère essentiel : sous le nom de la variété, l’utilisateur doit être assuré de retrouver toujours la même population de plantes, avec toutes ses caractéristiques, sans variations.


Formulation générale du problème de la création variétale

Le problème à résoudre pour le sélectionneur peut être formulé de façon indépendante du type de variété. Pour un caractère complexe, il y a un grand nombre de gènes en cause. Le but de l’amélioration est d’accumuler dans un même génotype ou groupe de génotypes, la variété, le maximum de gènes favorables, ou de combinaisons de gènes favorables. Le qualificatif « favorable » signifiant favorable pour le niveau d’évaluation considéré, soit pour la valeur propre pour développer des variétés lignées pures, soit pour la valeur en combinaison pour développer des variétés hybrides.

Compte tenu des effets de la sélection naturelle qui ne convergent pas nécessairement vers les besoins de l’homme, ce génotype a peu de chance d’exister dans le matériel à la disposition du sélectionneur. Les gènes favorables sont répartis dans des populations différentes et dans une même population chez des individus différents. Pour réunir ces gènes dans un même individu, il faut donc provoquer le maximum de recombinaisons entre gènes et pouvoir sélectionner de façon efficace


Source: «Hétérosis et variétés hybrides en amélioration des plantes»

Pour en revenir à l’hérédité multifactorielle et les caractères quantitatifs, il faut également comprendre le rôle des gènes majeurs et des gènes mineurs.

Caractère qualitatif ou quantitatif

Lorsqu'un caractère est dit qualitatif ou mendélien, les diverses variantes de ce caractère dans une population se distinguent nettement les unes des autres (variation discontinue) et sont en nombre réduit. Un caractère qualitatif est gouverné par un seul gène et s'exprime indépendamment du milieu.
Lorsqu'un caractère est dit quantitatif lorsque les diverses variantes de ce caractère dans une population sont difficilement classifiables (variation continue) et sont en très grand nombre (au point que chaque variante ne décrit qu'un faible nombre d'individus). Un caractère quantitatif dépend généralement de plusieurs gènes et est très affecté par le milieu. Dans le cas de ces caractères, il existe des gènes majeurs qui contrôle l'expression de ces caractères et des gènes mineurs qui sont supposés très nombreux pour chaque caractère quantitatif et qui auraient chacun un effet faible mais identique et additif1. Les gènes mineurs sont regroupés sous le terme « polygènes ». Une région du chromosome où sont localisés un ou plusieurs gènes intervenant dans l'expression d'un caractère quantitatif est appelée locus de caractères quantitatifs (QTL).

Une difficulté dans l’analyse des caractères quantitatifs réside dans le fait que l’on est incapable de déterminer le nombre de locus responsables des variations phénotypiques. Même lorsque l’on est capable de détecter un gène majeur, ou de mettre en évidence grâce à des marqueurs quelques QTL, on ignore le nombre et les effets des autres gènes en ségrégation. Aussi est-on amené à raisonner globalement à partir des variations de valeur phénotypique, qui sont les seules faciles d’accès pour l’observateur

Un autre lien sur les caractères qualitatifs, quantitatifs et le rôle des gènes majeurs et mineurs
http://www.bj.refer.org/benin_ct/edu/uvf/benin/genet/cours/module7.htm

Enfin, un PDF sur la création variétale et l'amélioration des plantes
et un autre sur la relationgénotype-phénotype, l'hypothèse multifactorielle et les variations des caractères quantitatifs

Source Agroparistech

Cordialement

[felix]

hola
il y à un moment ou je décroche, mais il faut dire que de relancer le sujet, nous incite à lire, et relire(pour bien assimiler) tous sujets sur la génétique.

Pareil l'ami,étant trop abstrait pour moi pour l'instant, compliqué, j'ose pas participer car je me dis "j'ai cas lire et re-relire les posts (géniaux soit dit en passant) sur la génétique et les trad de kaiki (j'admire ce deballage publique d'ailleurs, ça sent l'envie de partager, gratuite! ).

Je continue à vous lire pour l'instant mais continuez, c'est interressant un truc de dingue^^

Merci pour ces explications/précisions


A+!

[Dricks]

Salut
Pareil j avou pas toujours tout capter mais on se s'en vite imprégner continuez comme ça à force de lire et relire ça va rentrer