Chine

[Rivalpo]

Salut,

j'ouvre ce topic sur le cannabis chinois, pratiquement inconnu pour la majorité d'entre-nous.

Les plus anciennes traces archéologiques de son utilisation par l'homme ont été retrouvées en Chine, dans l'un des foyers de la révolution agricole néolithique. Les fouilles du site néolithique de Xianrendong (dans le Jiangxi), daté de 8000 av. J.-C. ont ainsi livré de la céramique, certains pots étant décorés de fibres spiralées de chanvre. Il s'agirait donc d'une des premières plantes domestiquées par l'homme, probablement tout à la fois pour ses fibres solides, ses graines oléagineuses nourrissantes et les propriétés médicinales de sa résine.

Les plus vieilles traces de cannabis psychoactif que l'on a retrouvé proviennent de l'Empire du milieu, plus exactement de Turpan.

«Il faisait visiblement bon vivre dans le Xinjiang il y a 2700 ans… C'est en effet dans une tombe retrouvée dans cette province aussi rebelle que reculée de l'Empire chinois que se cachait le plus vieil échantillon de cannabis au monde.

L'équipe de chercheurs internationaux à l'origine de la découverte estime, dans le Journal of experimental botany, pouvoir affirmer que ce cannabis était cultivé et non sauvage. Et qu'il était cultivé non pas pour ses fibres mais bien pour ses vertus psychotropes, médicinales et/ou divinatoires. Il s'agirait de la plus ancienne preuve de l'utilisation psychoactive du cannabis dans le monde.» Arnaud Aubron, Les Inrocks.

Du cannabis vieux de 2700 ans

Les dates à retenir:
6000 AJC - utilisation des fibres de cannabis pour décoration et des graines comme aliments.
4000 AJC - des restes de fibres de chanvre de cette époque utilisées pour les vêtements ont été retrouvés en Chine
2727 AJC - premières traces d'utilisation du Cannabis dans la pharmacopée Chinoise.
1500 AJC - cannabis cultivé en Chine pour la nourriture et ses fibres.

Aujourd'hui, la province du Yunnan, sud-ouest, produit du chanvre textile à échelle mondiale et, en moindre mesure, de la marijuana pour une consommation locale.

Tisseuses de fibres de chanvre, Yunnan




Cannabis chinois

[nhak]

ca fait rêver... et c est super interressant aussi!

[*]

[Rivalpo]

Salut nack,

c'est vrai, c'est très intéressant comme sujet, surtout que l'on ne parle jamais du cannabis chinois. C'est pourtant un pays immense où cette plante est cultivée depuis des millénaires, et où les différences géographiques et climatiques sont nombreuses et extrêmement contrastées. On y trouve logiquement du cannabis sous forme d'herbe et de shit variés.


L’essor du trafic de cannabis en Chine

A la fin du 17ème siècle, le haschisch devenait un élément important du commerce entre l’Asie centrale et l’Asie du Sud. Deux siècles plus tard, la production de haschisch s’étendait du Turkestan russe à Yarkand dans le Turkestan chinois jusque dans les années trente. En 1930, la région de Yarkand dans le Turkestan chinois, exportait légalement plus de 900 kilos de haschisch vers les régions indiennes du nord-ouest et du Punjab et en 1934, le gouvernement nationaliste chinois mettait fin à la culture et aux trafics de cannabis dans la région de Yarkand et la production devenait illégale dans cette province. Quelques années plus tard, en 1938, l’offre de haschisch du Turkestan chinois s’éteignait presque. Pourtant, jusque dans les années 50, du haschisch de contrebande était toujours importé en Inde depuis l’Asie centrale chinoise.

La culture du cannabis et la production de haschich au Xinjiang n’ont jamais été un secret pour personne et n’ont pas été éradiquées. Les cultures se sont intensifiées avec les réformes au début des années 1980 afin d’alimenter le marché intérieur chinois. Les témoignages les plus anciens de cultures extensives de cannabis au Xinjiang remontent à 1985, soit près de dix ans après la fin de la révolution culturelle. Longtemps toléré par les autorités chinoises jusqu’aux années 1990 afin de ne pas mécontenter les turbulents Ouïghours, la culture du cannabis et la consommation de haschisch par les musulmans du Xinjiang inquiètent les autorités chinoises.

Destruction d’hectares de cannabis au Xinjiang

Les cultures de cannabis perdurent encore de nos jours dans le Nord-Ouest chinois : en novembre 2006, dans une localité non communiquée du Xinjiang, à la suite d’un appel anonyme, 6000 m2 de cannabis et 45’371 plants ont été confisqués par les autorités chinoises, soit une valeur en haschisch de 40’000 euros. Toujours d’après les autorités chinoises, à la même époque, 5 hectares et 200 000 plants ont aussi été confisqués dans une localité du Xinjiang toujours non communiquée. Ces deux saisies ont été qualifiées de « plus grosses » dans la région autonome ouïghoure ces dernières années.

La production de haschisch au Xinjiang est surtout destinée à alimenter le marché chinois, une faible quantité étant destinée à l’exportation. Depuis les années 1980, la production de haschisch chinois a augmenté ainsi que le prix de celui ci, en rapport avec la politique répressive en matière de culture du cannabis au Xinjiang. La répression dans cette région autonome, lancée à grande échelle au début des années 1990 qui fait que les paysans sont condamnés à 500 yuans d’amende par pied cultivé, a provoqué que le prix du haschisch soit multiplié par 10 en 17 ans. Dans les lieux de production, de plus en plus reculés, des régions de Kashgar, Makit et Yarkand, le kilo de haschisch se négocie désormais à 3’000 yuans alors qu’il coûtait 600 yuans en 1990. Dans les grandes villes chinoises comme Canton, Pékin et Shanghai, le prix du kilo de haschisch chinois est passé de 800 yuans le kilo au début des années 1990 à parfois plus de 10’000 yuans (1000 euros) de nos jours.

La mafia ouïghoure cultive du cannabis dans les régions du Nord-est de la Chine.

La répression accrue de la culture du cannabis au Xinjiang depuis 1991, date à laquelle les autorités chinoises ont légiféré sur l’interdiction de cette culture dans la région autonome, l’augmentation de la demande de haschisch et les accusations de narco-terrorisme répétées des autorités chinoises à l’égard de certains groupuscules indépendantistes ouïghours, ont fait que certaines communautés ouïghoures se sont implantées dans les régions du Nord et du Nord-est de la Chine. Elles y cultivent le cannabis, qui bénéficie dans ces régions de conditions climatiques favorables à la production de résine. Elles alimentent le trafic dans ces mêmes régions.

Le 21 novembre 2005, au Hebei dans le bourg de Huai’an, une surface cultivée de cannabis, plus d’un hectare, a été découverte par la police chinoise. Neuf suspects, tous de nationalité ouïghoure, ont été inculpés et plus de 30 kilos de haschisch ainsi que du matériel servant à sa fabrication ont été confisqués lors de l’opération. Mi-septembre 2006, c’est la police de la province du Heilongjiang, lors d’une opération conjointe avec la celle du Xinjiang, qui découvrait 20 hectares de cannabis. Plus de 88 tonnes de plants de cannabis ont été détruits et 10 kilos de haschisch confisqués. L’exploitation dirigée par un dénommé Mudali, cultivait du cannabis depuis début 2003, afin de produire un haschisch « moins cher » que celui du Xinjiang d’après ses propos rapportés par la presse chinoise. Les suspects arrêtés, aussi au nombre de 9, étaient aussi de nationalité ouïghoure.

Enfin, au Shandong, d’après des témoignages recueillis en 2004 auprès de restaurateurs originaires d’Aksu au Xinjiang et établis dans la ville de Weifang, le cannabis est cultivé illégalement dans la région. La communauté ouïghoure rencontrée à Weifang cultivait 600 m2 de cannabis et commercialisait la récolte auprès des communautés ouïghoure et étrangères de Jinan et Qingdao. Cette production va directement alimenter ces villes ainsi que Pékin. Il serait plus facile de dissimuler des cultures de cannabis au Shandong, car la culture du chanvre à usage textile et industrielle, y est développée, surtout dans la région des monts Taishan.

Il est important de noter que la qualité du haschisch produit au Nord-est de la Chine est médiocre et beaucoup moins psychotrope que celui du Xinjiang. Il est revendu sous l’appellation « dongbei », moitié moins cher que le haschisch du Turkestan, soit 1’500 yuans le kilo dans les lieux de production.

Les modalités du trafic de haschisch en Chine et les différentes filières

La filière ouïghoure, la plus ancienne et la mieux organisée, se partage le commerce du haschisch dans les grandes et moyennes villes de Chine. Les revendeurs ouïghours vendent le kilo entre 8’000 et 10’000 yuans (entre 800 et 1000 euros) à Canton, Pékin et Shanghai. Selon de récents témoignages de revendeurs à Canton dans le quartier de Sanyuanli, les grossistes ouïghours de la ville iraient se fournir dans un stock de 50 kilos récemment arrivé à Wuhan, chef-lieu du Hubei, moins surveillé que Canton. Les grossistes feraient des navettes en bus, car moins contrôlé que l’avion ou le train, entre Canton et Wuhan, et ramèneraient 2 à 3 kilos à chaque voyage. Le haschisch est ensuite revendu au détail, au prix moyen de 2’000 yuans les 100 grammes. Les petits revendeurs, eux, vendent des sachets à 200, 300 et 500 yuans.

Toujours dans le cas de Canton, d’autres filières marginales et vraisemblablement non concurrentes se sont implantées ces dernières années avec l’arrivée de ressortissants de l’Afrique de l’Ouest. En effet beaucoup de Nigérians et de ressortissants de l’Afrique de l’ouest vendent de la ganja africaine, dans les boîtes de nuit et bars branchés, plus particulièrement à Canton et Shenzhen, où ils sont en rapport avec la mafia ouïghoure, notamment pour le trafic d’héroïne. Beaucoup d’entre eux sont des petits commerçants exploitant des sociétés d’import-export. D’autres, attirés par le mirage chinois, se retrouvent en Chine sans perspectives de développement et tombent dans la criminalité. Ils vendent un haschisch fortement coupé, appelé localement « black stuff », en provenance du Pakistan et d’Afghanistan, voire parfois du Népal. Ils se fourniraient aussi, d’après des témoignages de trafiquants africains, chez des commerçants et restaurateurs pakistanais implantés à Canton. Le kilo de « black » se négociait à 14’000 yuans, soit 1400 euros en juin 2007.

Cannabis en provenance d’Afrique

Du cannabis sous forme d’herbe, de bonne qualité, en provenance d’Afrique de l’Ouest est aussi disponible régulièrement sur le marché chinois depuis quelques années et plus particulièrement à Canton et Shenzhen. Il est revendu dans ces deux villes environ 1’000 dollars le kilo, soit 3 fois plus cher qu’en 2005, selon S. un trafiquant nigérian. Les circuits d’importation qui passaient par le Nigéria et l’Afrique de l’Ouest, passeraient désormais par l’Afrique du Sud moins surveillée, les autorités chinoises ayant récemment renforcé leurs contrôles douaniers pour les ressortissants ouest-africains aux aéroports de Canton et Shenzhen. De petites quantités sont régulièrement importées d’Afrique de l’Ouest par la communauté africaine de Canton.

Cyrille Baudrimont, enseignant de français et chinois en Chine, correspondant pour L'observatoire géopolitique des drogues.

[dawi]

Salut,

Je m'arrête par ici bien évidemment, très intéressantes ces sources, définitivement ce que l'on voit lorsque l'on habite ici.

1. Le marche actuel, ce que l'on en voit

Ce sont les ouïghours qui tiennent les marchés, souvent ils vendent un hash/skuff de mauvaise qualité, peut-etre ne suis-je jamais tombe que sur ce "dongbei".

Les filières africaines se sont développées depuis la rédaction de cet article, difficile de ne pas tomber a Pékin ou a Shanghai sur des blacks qui t'alpaguent pour te proposer du matos, toute sorte de matos d'ailleurs. Les prix sont hallucinants, il faut négocier sec et simplement dans le cadre d'une soirée, je dirais. En effet en voyage ds le coin, une petite quantité chère vaut mieux qu'une grosse quantité qu'il faudra jeter ensuite. Souvent l'herbe est de qualité, même si je n'ai pas connaissance de la provenance. Pour des approvisionnements plus conséquents, on en revient aux négociants du Xinjiang.

La consommation sur Shanghai et Pékin est extrêmement répandue dans la communauté expatriée, qui représente beaucoup, beaucoup de monde. Le service a donc suivi, il suffit de composer un numéro de téléphone, de donner la quantité et le lieu, et de 10 a 30 minutes plus tard la livraison est la. Au restaurant, en bas de chez soi, en soirée... Certains ont des idées marketing telles que des boites bien pratiques et estampillées a leur nom, avec carte de visite a l'intérieur et échantillons gratuits. Comme partout je conseillerais d'éviter le skuff local, dur de savoir avec quoi il est coupé, mais ça c'est la même que partout.

2. Plants en liberté

J'avais il y a quelques temps posté sur cw a ce sujet, je C/C ici:

2.1 Article CW-partie 1

Bonjour a tous,

Pour ceux qui ne le savent pas encore, je suis localisé en Chine, près du désert de Gobi.

[...]

Il est vrai que certains contreforts de l'Himalaya avec des climats appropriés sont très favorables au développement de la plante. La landrace China Yunnan (province du sud-ouest) est un exemple flagrant.

En parlant de ce sujet sur jabber et sur certains topics, j'expliquais que dans ma ville (~2 millions d'habitants), l'an passé, j'avais vu pousser des plants d'herbe dans les parterres, notamment un parterre sur un très grand carrefour, qui atteignaient facilement les 2,5-3m.

Ils avaient été ensuite arrachés a la période ou les bureaux urbains préparent la végétation a soutenir l'hiver, et nettoient. Je pense qu'ils sont simplement considérés comme de la mauvaise herbe (envahissante, du chiendent de 3m!).

Bref j'avais dit à certains d'entre vous que je ferai un petit reportage, malheureusement ce parterre remarquable a été utilisé cette année pour des petites fleurs...

Mais j'ai trouvé après avoir fouiné de quoi partager quelques photos, quand même. Faites pas gaffe au chien, il était un peu vener, mais bien attaché.


Ici un beau mâle qui déverse a chaque coup de vent une flopée de pollen:


Je pense avoir du mal a y retourner en période de floraison, j'ai du rentrer dans une sorte de station électrique ou du genre, c'est pour cela que le chien n'était pas trop joisse.

2.2 Article CW-partie 2

Quelqu'un, anonyme désormais, (si je ne m'abuse toi, rivalpo), avait poste ces photos:



2.3 Article CW-partie 3

Sinon je ne suis pas venu simplement faire causette. Je suis parti ce weekend en trip dans les montagnes au sud de ma province, on a loue une voiture et puis en avant guingamp.

Sur les bords de route, dans de nombreux villages, j'ai pu voir des plants qui poussaient, et seulement quelques males, pas beaucoup, peut-être y a t-il une sélection qui est faite mine de rien. Le problème étant que je passais assez vite, et je n'étais pas tout seul alors je n'allais pas demander un arret photo plante verte toutes les 5 min... C'est particulièrement dommage pour un petit champ qui m'avait l'air assez fourni.

Le lendemain pour le retour j'avais le volant, mais mon œil faisait certainement les frais de la darace de la veille, je n'ai quasiment revu aucun des plants, alors que j'aurais pu m'arrêter quand les loulous écrasaient autour... Tant pis, je ne vous ai rapporte que deux photos d'un plant, juste au bord de la route... et je n'ai même pas pris moi-même la photo, sinon je me serai fendu d'une macro des têtes...

2.4 Article CW-partie 4

Un autre post du même topic, par un autre anonyme, récupéré sur Chine information apparemment.

certaines recherche récentes localise les origines de notre plante dans cette région.
voila peut être un début d'explication de la popularité de cette herbe en chine?

Nom scientifique : Fructus Cannabis
Nom français : Chanvre
Nom chinois : Huo Ma ren 火麻仁

Parties de la plante utilisées : les graines débarrassées de leur peau

Zones d'influences sur le corps humain : les méridiens de la Rate, de l'Estomac et du Gros Intestin

Saveur : douce
Nature : neutre

Effets :

- Facilite l'évacuation des selles
- Humecte et lubrifie les intestins
- Tonifie

A utiliser en en cas de :

- constipation due à la sécheresse des intestins
- constipation par insuffisance ou dessèchement des liquides chez les sujets âgés

Posologie : de 9 à 30 g par jour en décoction

Contre indications, précaution :

En cas de forte dose (60 à 120 g) : risque d'empoisonnement, nausées, vomissements, diarrhée, engourdissement des 4 membres, perte de la capacité d'orientation, mydriase, spasmes, confusion mentale, somnolence et obscurcissement de la conscience, coma.

Textes classiques :

BEN CAO BEI YAO 《本草备要》par Wang Ang – 1694 :
« De saveur douce et de nature modérée, il est lubrifiant ;
c'est un produit pour la Rate, l'Estomac et le GI.
Il tempère la Rate et humecte la sécheresse, il traite les difficultés de défécation liées à une transpiration abondante, à la présence de Chaleur dans l'Estomac et aux affections du YANGMING.

Cheng Wu Ji (1066 - 1155) auteur du SHANG HAN MING LI LUN et du ZHU JIE SHANG HAN LUN :
« Si la Rate a besoin d'être tempérée, prendre rapidement ce qui est de saveur douce afin de la modérer. La saveur douce de MA REN peut modérer la Rate et humecter la sécheresse. »

Zhang Zi He (1156 – 1228) : « Tous les états de sécheresse sont des maladies des 3 YANG. »
Il dissout les accumulations de Sang, favorise la miction, augmente la lactation et provoque l'accouchement.
MA REN est une graine liée au BOIS, il peut donc soigner les affections liées au Vent. (…)
Il craint FU LING, BAI WEI et MU LI. »

《药性论》说它“治大肠风热结涩及热淋”。
« Traite la nouure du Vent Chaleur du GI, fait l'astringence dans le syndrome LIN Chaleur. »

《本经崇原》则谓“火麻仁性味甘平无毒，主补中益气，久服肥健，不老神仙”。
BEN JING CHONG YUAN : « HUO MA REN est de nature neutre et de saveur équilibrée, pas toxique. Il tonifie le Centre et avantage le QI, en prendre longtemps fertilise la santé, … »

《本草备要》亦云火麻仁“缓脾润燥，治阳明胃热汗多两便难”。
RI HUA ZI BEN CAO (713) : “ Tonifie la Déficience … engendre les chairs, avantage les poils et les cheveux… arrête le diabète… »

收载大麻子于谷部麻麦稻类.是一味亦药亦食的润下药.具有润燥滑肠、利水通淋、活血之功效.在临床上广泛应用.主治肠燥便秘,风痹,消渴,风水,脚气,热淋,痢疾,月经不调,疮癣,丹毒等症.现就几十年来该药有关研究进展综述如下.……
→ Humecte pour évacuer par le bas, humecte la sécheresse des intestins, fait s'écouler l'eau et débloque les urines, efficace pour activer le Sang…
Traite la constipation par sécheresse des intestins, le blocage du Vent, le diabète, le Vent et l'Eau, le béribéri, les syndrome LIN Chaleur, la dysenterie, les règles irrégulières, les blessures de teignes. (…)

sur le site de Chine information

On voit l'importance de notre plante dans la médecine traditionnelle chinoise.

3. Ce qui peut/aurait pu/pourrait etre fait

Au cours de voyages en bus, toujours aux abords du Gobi, j'ai aperçu en octobre des haies et beaucoup de plants individuels charges de têtes. Malheureusement impossible de s'arrêter, et pour retrouver cette route tout seul...

Concernant la China Yunnan - que l'on connait tous, c'est d'ailleurs un peu la seule star du coin, il suffit de se rendre dans cette province de Chine pour en savoir plus. A peine le pied pose dans la petite ville de Dali, les petites vieilles se précipitent pour proposer au voyageur de quoi fumer. Une âpre négociation permet de s'en sortir avec une herbe très correcte. Je pense que s'égarer dans les campagnes aux alentours de la ville peut être payant, j'avais un seul soir dans cette ville donc je n'ai pas pu me ballader environ. Très touristique, elle peut constituer une base intéressante pour de la prospection.

Pour les noms des villes, ou de l'aide sur le pays, si vous êtes intéressés, je peux bien sur vous donner un coup de main, et si il y a des voyageurs intrépides, j'essaierai de me libérer malgré mon chinois très basique.

Voila ce que je pouvais apporter au sujet, un peu vrac, un peu imprécis.

[jahgreenlabel]

génial ce thread ,un grand merci a rivalpo et dawi pour toutes ses informations

[Rivalpo]

Salut dawi,

merci pour toutes ces infos, c'est très intéressant de voir comment évolue le marché et la conso de cannabis en Chine. Tout cela m'inspire des questions:

Qui sont les chinois qui fument de la weed?
les ados et les jeunes adultes riches (vu le prix)? les hommes uniquement? toutes les catégories socio-professionnelles, paysans et travailleurs inclus?

Est-ce que la répression est réellement sévère à l'encontre des consommateurs chinois?
Quels sont les risques encourus pour les occidentaux?

Quelqu'un, anonyme désormais, (si je ne m
'abuse toi, rivalpo), avait posté ces photos

oui, c'est exact je te remercie de les avoir postées ici, amigo.

[tristan]

Hola.
El Usuario Califa tiene buenas fotos de una China Yunnan, a ver si pasa y las cuelga.
También la usuaria Orle tiene buenas fotos de una PCK x China Yunnan.
Buen trabajo hacéis...
Saludos y que vaya bien.

[cristalin'bud]

Yop

Comme dit JGL, merci pour ce topic les gars

Ciao

[dawi]

Salut a vous,

Merci pour vos reactions.

Qui sont les chinois qui fument de la weed?
les ados et les jeunes adultes riches (vu le prix)? les hommes uniquement? toutes les catégories socio-professionnelles, paysans et travailleurs inclus?

Alors en fait, je dois t'avouer qu'hors du contexte fete/nuits des grandes villes, je ne vois pas et je ne sais pas exactement qui sont les chinois qui fument. Dans ce cadre la oui ce sont comme tu dis ados/jeunes qui fument, plutot masculin et souvent peu. Enfin compares a nous
Pour les jeunes qui ne fument pas, la reaction de base est un peu effrayée face au produit, "de la droooooogue", mais ensuite quand ils voient qu'on reste lucide, "normal" si l'on peut dire, ils refusent rarement de gouter, une latte ou deux.
Pour ceux qui fument, même a 30 ans, elle est comparable a ce comportement adolescent du hype de la fume, beaucoup d'enthousiasme. Ce qui ne nuit pas du tout a l'ambiance, au contraire, mais fait un peu sourire.
Pour ceux qui fument beaucoup, ce sont les mêmes qui parlent un anglais fluent, qui sont extrêmement occidentalises.

Hors des grandes villes, je pense que ce sont les catégories paysannes/rurales qui consomment ces plantes. D'une, sous la forme de graines, j'avais vu pas mal de plantes dans une de mes usines, et prenant les 2 gars de la cahute a part je ris et je leur dis "alors ca fume de l'herbe par ici" en leur montrant la plante. Incompréhension, ils me sortent un énorme tupperware de graines qu'ils croquent et avalent. Ils m'ont pris pour un fou, quoi. Donc pour eux ce sont des graines parmi toutes celles qu'ils consomment a longueur de temps.
Ensuite il doit y avoir une consommation a la pipe je suppose, vu l'impossibilité de trouver des feuilles hors des très grandes villes. Dans du journal sinon, comme leur tabac-foin (c'est la traduction que l'on m'a faite). Cette consommation doit être plutôt familiale, en tout cas réservée aux proches. C'est une hypothèse que je fais.

Est-ce que la répression est réellement sévère à l'encontre des consommateurs chinois?

Je n'en ai jamais entendu parlé, je sais que les risques pour de grosses quantités sont élevés.

Quels sont les risques encourus pour les occidentaux?

Idem. Il faut savoir qu'au nom de l'exemple tout est possible.

Salut a toi Rivalpo et salut a tous,

Bonne journée

[califa]

China yunnan







Planta internodal corta,muy ramificada,con una produccion alta,muy resistente a moho,oidio y distintas enfermedades por lo que pude comprobar,el aspecto en crecimiento es de indica aunque en flora avanzada se parece mas a una sativa Despues de tres meses de curado los sabores son dulces,muy cremosa con un porte de incienso leve,pino,maderas al fumarla se parece a las sativas...muy creativa (sonrisa de oreja a oreja ) despues ya se acentua el efecto indico relajante,bastante duradero.Muy buena variedad Saludos.